lundi 1 mai 2017

Αλ-Άζχαρ, πρώτο και δεύτερο μέρος

AL-AZHAR, MOSQUÉE ET UNIVERSITÉ AU CŒUR DE LA SOCIÉTÉ ÉGYPTIENNE ET DU MONDE MUSULMAN SUNNITE (1/2, ΔΕΊΤΕ ΣΤΗ ΣΥΝΈΧΕΙΑ ΚΑΙ ΤΟ ΔΕΎΤΕΡΟ)
ARTICLE PUBLIÉ LE 21/04/2017

http://www.lesclesdumoyenorient.com/Al-Azhar-mosquee-et-universite-au-coeur-de-la-societe-egyptienne-et-du-monde.html
Par Oriane Huchon

La mosquée et l’université Al-Azhar se situent au cœur du Caire depuis le Xe siècle. Centre religieux majeur de l’Egypte et du monde sunnite dans son ensemble, Al-Azhar exerce depuis sa création une réelle influence sur la société égyptienne. Son histoire millénaire et son emplacement au centre du monde arabe lui ont permis d’acquérir un statut incomparable dans le monde musulman. 
Les événements contemporains représentent un défi pour Al-Azhar. Au niveau national, le soulèvement populaire de 2011 en Egypte a permis à Al-Azhar de raffermir son rôle politique. Au niveau international, Al-Azhar tente de diffuser un islam modéré qui viendrait contrer les idéologies salafistes et djihadistes.

Histoire

La mosquée Al-Azhar fut fondée un an après la création de la ville du Caire par la dynastie chiite Fatimide. La construction dura deux ans, de 970 à 972. La mosquée se situait au sud de la nouvelle ville, à proximité du palais du calife. Plusieurs explications du nom Al-Azhar sont possibles. Al-Azhar (« la florissante », « la brillante ») peut avoir été choisi en référence à la fille du Prophète, Fatima al-Zahra ; ou parce qu’elle était entourée des scintillants palais des califes ; ou encore parce qu’elle devait devenir la plus importante des mosquées du Caire.
Selon les époques, Al-Azhar connut plus ou moins de succès auprès des dynastes. D’autres universités et mosquées du Caire rivalisaient avec Al-Azhar dans le prestige. Celui-ci se matérialisait entre autres par l’emplacement choisi pour le prêche du vendredi. Ainsi, au cours de l’histoire, celui-ci eut régulièrement lieu à Al-Azhar. La longévité de l’institution lui permis de s’imposer comme le centre des études arabes et musulmanes à des périodes où d’autres collèges du Caire disparaissaient.
Rapidement, un collège fut accolé à la mosquée. Le cycle d’études azhariennes commençait jeune (avant 10 ans). Au départ spécialisée dans la doctrine religieuse chiite des Fatimides, l’offre d’enseignements dispensés à Al-Azhar augmenta ensuite. A la fin du règne des Fatimides (XIIe siècle), on y étudiait la jurisprudence, la théologie, les différentes écoles juridiques de l’islam (ismaélienne et sunnite) et la littérature. Sous les Fatimides, Al-Azhar occupait un rôle central dans la politique religieuse de la dynastie : le sermon du vendredi y était lu au nom des califes fatimides, les religieux de l’université et de la mosquée menaient les cérémonies de l’Achoura (1), organisaient des événements de lecture du Coran, entre autres.
Alors qu’Al-Azhar fut délaissée sous les Ayyoubides sunnites (1172-1252), les Mamelouks (1250-1382), sunnites également, en firent le bastion de l’enseignement des sciences islamiques. De nouveaux professeurs de jurisprudence, de théologie et d’étude des hadiths furent nommés, des biens (awkafs) furent alloués pour assurer les salaires des professeurs, un religieux fut nommé pour mener les prières, les édits officiels exhortant les croyants à se comporter selon la loi coranique y étaient lus. De nouveaux bâtiments furent construits dont la madrasa Taybarsiyya et la bibliothèque. Au cours de son histoire, de nouvelles constructions vinrent régulièrement agrandir le complexe d’Al-Azhar. Le règne des Mamelouks constitue une période faste pour la culture égyptienne, et Al-Azhar se trouvait au cœur de cette dynamique.
Au XVIe siècle, la prise de pouvoir par les Ottomans ne changea pas le statut d’Al-Azhar dans la société musulmane. Après une période d’instabilité politique dont l’institution souffrit, Al-Azhar acquit un rôle politique qu’on ne lui avait jamais accordé auparavant. Le recteur de l’université était consulté par le pouvoir ottoman pour toutes les questions d’importance concernant cette partie de l’empire, et il donnait son haut patronage pour toutes les institutions éducatives d’Egypte. A cette époque, Al-Azhar était considérée comme le plus important centre d’enseignement religieux du monde arabe. Ses champs disciplinaires se concentraient sur la grammaire, la rhétorique, l’éloquence, la littérature et les affaires juridiques.
Le tournant du XVIIIe siècle, le XIXe et le XXe siècles marquèrent d’importantes réformes de l’institution qui en firent un ensemble scolaire et universitaire moderne. L’objectif était de répondre à certains problèmes intrinsèques de l’institution : pauvreté des professeurs, stagnation du niveau de l’enseignement (l’Encyclopédie de l’Islam évoque la « décadence de ses méthodes intellectuelles » (2)) et concurrence d’autres universités fondées sur le modèle occidental. La politique réformiste de Méhémet Ali et de ses successeurs enclencha le processus, bien que les conservateurs se soient opposés aux innovations et à l’imitation de l’Europe. Les finances de l’institution furent assainies. Surtout, les étudiants et les professeurs devaient désormais s’inscrire pour assister ou dispenser des cours, ce qui n’était pas le cas précédemment. A cette époque, Al-Azhar comptait 314 professeurs et 10 000 étudiants dans les quatre écoles juridiques du sunnisme. Ces réformes furent poursuivies par Mohamed Abduh, penseur du réformisme islamique et plus tard grand mufti d’Egypte. Il fixa un emploi du temps des cours, des examens annuels et introduisit des sujets d’études modernes et séculiers. En 1911, une loi fut promulguée pour consacrer Al-Azhar comme institution éducative la plus importante d’Egypte. Depuis 1930, Al-Azhar diffuse une revue mensuelle, organe officiel de ses professeurs.
Sous le règne du roi Farouk, en 1936, les statuts d’Al-Azhar furent inscrits dans la législation. Ses objectifs étaient de diffuser la charia et la langue arabe dans le monde, de former des savants qui pourraient eux-mêmes participer à la diffusion de ces matières, de former des juristes. Innovation notable, une école juridique chiite fut réintroduite dans les enseignements dispensés. Des enseignements séculiers et modernes et des facultés de langues étrangères furent créés. Au long du siècle, Al-Azhar annexa tout un réseau d’établissements d’enseignement musulman en Egypte et à l’étranger. Des professeurs d’Al-Azhar exerçaient et exercent toujours dans tout le monde musulman, contribuant à la renommée de l’université dans le monde. Enfin, la loi de juin 1961 introduisit des réformes essentielles à la modernisation de l’institution : des instituts affiliés dispensèrent dès lors des matières telles que les mathématiques, les sciences naturelles ou la géographie, et l’organisation de l’institution fut modifiée.
Depuis sa création et de par sa place centrale dans la société égyptienne et dans la ville du Caire, Al-Azhar a hébergé différentes mouvances politiques et religieuses. Dans l’entre-deux-guerres, elle est devenue le centre de la lutte entre les Anglais, les leaders nationalistes et la nouvelle monarchie du roi Fouad. Ensuite, les Frères musulmans prirent de plus en plus d’importance au sein de l’université et celle-ci devint le foyer de manifestations politiques et idéologiques.
Il ne faut pas oublier qu’en plus d’être un ensemble scolaire et universitaire, Al-Azhar est aussi une mosquée. De ce fait, elle fut tout au long de son histoire maison du peuple. On y venait lorsqu’on faisait la route du pèlerinage, lors d’événements religieux, ou lorsqu’un fléau s’abattait sur la ville du Caire par exemple.

Organisation de l’institution

L’institution connut différents systèmes de direction et d’organisation au cours des siècles. La loi de juin 1961 a marqué de nombreux changements dans l’administration de l’université, a consacré officiellement Al-Azhar comme une université, et a durablement lié l’institution au pouvoir étatique. Pour commencer, son président, cheikh al-Azhar, est directement nommé par le président égyptien. Depuis 2010, cette haute autorité de l’islam sunnite est Ahmed al-Tayeb, nommé par Hosni Moubarak. Une fois nommé, le cheikh est inamovible et peut agir à sa guise. D’ailleurs, Ahmed al-Tayeb a plusieurs fois émis le souhait qu’Al-Azhar retrouve son indépendance vis-à-vis du gouvernement. De plus, l’université est financée par l’Etat et le personnel enseignant répond au statut de fonctionnaire. La direction centrale de l’université fut également largement modifiée. Autre changement notoire, un campus féminin fut créé en 1962.
L’objectif de ces réformes était de subordonner les oulémas au contrôle de l’Etat de manière plus effective, et de leur donner le monopole de l’autorité et de la connaissance religieuse, afin de faire d’Al-Azhar le symbole de l’indépendance égyptienne.
Dans ce contexte, Al-Azhar connut une importante expansion. En 2006, le groupe formé par Al-Azhar et les établissements associés comptabilisait 75 facultés séculières et religieuses sur le territoire égyptien et 350 000 étudiants, dont un tiers de femmes. Aujourd’hui encore et malgré l’important panel de matières proposées par l’institution, les enseignements coraniques sont au premier plan des enseignements dispensés à Al-Azhar.
A lire sur ce thème sur Les clés du Moyen-Orient :
Notes : 
(1) Achoura selon le dictionnaire Larousse : « Fête religieuse musulmane qui a lieu le 10e jour de la nouvelle année. (Les chiites commémorent ce jour-là la mort de Husayn.) »
(2) Jomier, J., “al-Azhar”, in : Encyclopédie de l’Islam. Consulted online on 18 April 2017.
=============================

AL-AZHAR, MOSQUÉE ET UNIVERSITÉ AU CŒUR DE LA SOCIÉTÉ ÉGYPTIENNE ET DU MONDE MUSULMAN SUNNITE (2/2) 
ARTICLE PUBLIÉ LE 24/04/2017

http://www.lesclesdumoyenorient.com/Al-Azhar-mosquee-et-universite-au-coeur-de-la-societe-egyptienne-et-du-monde-2403.html
Par Oriane Huchon Egypt, Cairo, old town listed as World Heritage by UNESCO, Al Azhar Mosque, minarets.

Réaffirmation du rôle politico-religieux d’Al-Azhar en Egypte


Le soulèvement populaire de 2011 en Egypte a largement secoué le pays. Al-Azhar n’a pas été épargnée. La révolution du 25 janvier 2011 lui a permis de se repositionner sur la scène politico-religieuse nationale. L’institution est tiraillée entre sa volonté de jouer un rôle dans la politique égyptienne et entre la volonté de l’Etat de la contrôler. Ce bras de fer entre l’Etat et l’institution a entraîné de nombreuses mesures ces six dernières années, détaillées dans l’article de Naïma Bouras et Laura Garrec, « Al-Azhar : une influence politico-religieuse en Egypte » publié dans le n°34 de la revue Moyen-Orient. Nous en retiendrons uniquement les plus marquantes.
Pour commencer, l’institution a demandé une révision de la loi de 1961 qui accordait au président de la République la nomination de l’imam. Cette révision fut accordée par le Conseil suprême des forces armées, qui mena la transition politique de février 2011 à juin 2012. Il donna au Conseil des grands oulémas le choix de l’imam. Le religieux a ensuite été repris en main par l’armée durant la période de gouvernance transitionnelle (2013-2014), et le gouvernement a confié à Al-Azhar la tâche de prôner un islam « modéré ». 55 000 prédicateurs non affiliés à Al-Azhar furent renvoyés, et le gouvernement interdit de délivrer le sermon du vendredi dans des mosquées de moins de 80m², afin de limiter l’émergence d’un électorat islamiste. Mais ces mesures ont été mal reçues au sein d’Al-Azhar. Les savants de l’institution ont perçu l’exhortation du gouvernement comme une remise en cause de leur enseignement et de leur rôle historique de gardiens de l’islam sunnite. De plus, de nombreux étudiants proches des Frères musulmans et partisans de Mohammed Morsi ont manifesté dans les locaux de l’université entre 2013 et 2014. Au-delà des questions politiques sur la gouvernance de l’Egypte et de la place qu’Al-Azhar devrait occuper dans la politique égyptienne, c’est la question de la modernisation du discours religieux qui anime les couloirs de l’institution.
Plusieurs éléments sont à prendre en compte pour comprendre la complexité du jeu actuel entre Al-Azhar, le gouvernement égyptien et la société civile. D’une part, Al-Azhar est au cœur d’une concurrence féroce entre différents organes religieux officiels pour le renouvellement du discours religieux commandé par le gouvernement. Or, plusieurs critiques remarquent que l’institution millénaire peine à mener à bien ce renouvellement, comme nous le verrons par la suite. D’autre part, l’institution est directement liée à l’Etat depuis la loi de 1961. De nombreux religieux critiquent cette collusion avec le gouvernement. Naïma Bouras et Laura Garrec résument ainsi la position d’Al-Azhar dans la société civile et la politique égyptiennes : « La volonté de l’institution de s’établir comme la seule source légitime du discours religieux est critiquée comme une monopolisation du champ musulman sunnite. A travers le contrôle des institutions religieuses, le gouvernement tente aussi d’exercer un contrôle social. La dépendance d’Al-Azhar vis-à-vis du pouvoir étatique entraîne ainsi une déconnexion de la société civile tant de l’institution que de l’Etat, de nombreux acteurs islamistes dénonçant ses compromissions avec le régime et la sclérose d’une religion ad hoc faite pour plaire au prince. C’est donc cette tendance à saturer le champ référentiel du religieux par sa prétention à en être l’incarnation unique, et la collusion avec le pouvoir qu’elle entraîne, qui nourrit la perte de crédibilité d’Al-Azhar et favorise la ramification de courants radicaux ».

Aura internationale et diplomatie religieuse d’Al-Azhar

A l’étranger, Al-Azhar est moins critiquée qu’en Egypte. Sa légitimité comme représentante d’un islam « du juste milieu », à mi-chemin entre « laxistes » et « extrémistes » (1) y est respectée. L’université fascine de nombreux croyants, et des étudiants de tout le monde musulman viennent y poursuivre leurs études. On y vient aussi en pèlerinage. Son pouvoir d’attraction n’a pas décliné.
L’institution souhaite jouer un rôle central dans le processus de paix au Moyen-Orient et dans le dialogue interreligieux international, comme l’illustre la reprise des relations entre Ahmed al-Tayeb et le pape François en mai 2016. Après dix ans de relations tendues en raison de propos controversés du pape Benoît XVI sur l’islam, cheikh Al-Azhar s’est rendu au Vatican afin d’y rencontrer le pape François et de s’entretenir avec lui de « la paix dans le monde, du refus de la violence et du terrorisme, de la situation des chrétiens dans le contexte des conflits et des tensions au Moyen-Orient, ainsi que de leur protection » (2).
Sous l’impulsion du gouvernement égyptien, Al-Azhar tente de réformer son discours religieux et de diffuser mondialement une version « modérée » de l’islam. L’institution organise des conférences et réunit des responsables politiques et religieux internationaux pour discuter de thèmes variés comme la violence, le terrorisme, la liberté ou encore la citoyenneté. En avril 2015, l’institution a de plus créé un observatoire qui a pour objectif de « corriger les conceptions erronées de l’islam, faire face aux idées extrémistes des mouvements terroristes qui sèment l’anarchie dans le monde au nom de la religion […], de protéger les jeunes musulmans et les nouveaux convertis du recrutement par les groupes terroristes au nom du « djihad » (la guerre sainte) ou de la « bay’a » (allégeance au calife) », selon Oussama Nabil, professeur à Al-Azhar et directeur de l’Observatoire. En publiant régulièrement des rapports de chercheurs sur l’islam et les musulmans, en plusieurs langues, l’observatoire a pour but de contrer la propagande de l’Etat islamique, de diffuser largement une vision apaisée de la religion musulmane et d’appeler à un dialogue interreligieux international.
Mais plusieurs chercheurs et observateurs notent la difficulté de l’institution à renouveler son discours malgré ces mesures. Si Al-Azhar condamne la violence de l’Etat islamique et des salafistes djihadistes, elle « n’ose pas s’attaquer de front à ce qui – dans la doctrine et plus particulièrement dans la jurisprudence islamiques – peut justifier la violence » (3). L’alliance de l’université avec l’Arabie saoudite, qui finance entre autres le pèlerinage pour les savants de l’institution et la rénovation des bâtiments, joue un rôle dans ces difficultés à renouveler le discours. La direction de l’établissement s’accorde avec l’Arabie saoudite sur certains dossiers régionaux, notamment sur la lutte contre un « axe chiite » ou encore la question syrienne (4). Ces positions internationales sont en contradiction avec la ligne politique d’Al-Sissi. Mais surtout, elles sont en contradiction avec les discours de tolérance religieuse donnés par les responsables de l’université. Selon l’historien Dominique Avon, cité dans le journal La Croix : « les responsables d’Al-Azhar – et donc le grand imam, quelles que soient ses options personnelles –, s’ils ont peur des « extrémistes », « labourent le même champ doctrinal qu’eux, avec les mêmes outils » comme le montre leur attachement au principe même des huddûd (peines considérées comme islamiques) (5) ou leur refus d’aborder les textes sacrés à partir de disciplines comme l’histoire ou la linguistique. Quant aux « laxistes », l’institution n’hésite pas à utiliser contre eux l’arme de la marginalisation religieuse, voire de l’anathème (6).
C’est donc dans un contexte complexe et pluriel – instabilité politique nationale et régionale, pressions gouvernementales, concurrence d’autres institutions religieuses, montée des extrémismes, remise en question de sa légitimité comme principale voix du sunnisme « véritable » – qu’Al-Azhar tente de se positionner aujourd’hui. Jusqu’à présent, l’institution est parvenue à s’adapter à son temps. Les défis qui lui sont posés aujourd’hui lui demandent à nouveau de s’adapter. Mais l’université, riche de son héritage et de son aura internationale, semble avoir pris la mesure des enjeux actuels.
Notes : 
(1) Anne-Bénédicte Hoffner, « Ahmed Al Tayeb, grand imam d’une institution fragilisée », La Croix, 25 mai 2016.
(2) « Le pape et le grand imam d’Al-Azhar, haute autorité sunnite, se sont rencontrés au Vatican », Le Monde, 23 mai 2016.
(3) Anne-Bénédicte Hoffner, « Al-Azhar hésite encore sur la manière de répondre aux courants musulmans fondamentalistes », La Croix, 27 février 2017.
(4) Naïma Bouras et Laura Garrec, « Al-Azhar : une influence politico-religieuse en Egypte », Moyen-Orient n°34, avril-juin 2017.
(5) Définition de Hudûd issue du site Le Parisien : « Hudûd (arabe : ḥadd pl. ḥudūd limite ; borne ; définition) est un terme du droit musulman qui désigne les peines légales prescrites par le Coran ou la Sunna. Une peine est impérative (hadd) si le juge ne peut pas la moduler car elle est ordonnée par Dieu ; ce terme s’oppose aux peines modulables par la juridiction (ta’zîr). »
(6) Anne-Bénédicte Hoffner, « Ahmed Al Tayeb, grand imam d’une institution fragilisée », La Croix, 25 mai 2016.
Bibliographie :
- Jomier, J., “al-Azhar”, in : Encyclopédie de l’Islam. Consulted online on 18 April 2017 http://dx.doi.org.prext.num.bulac.fr/10.1163/9789004206106_eifo_COM_0076 First published online : 2010 
- Kasa’i, Nurollah, Umar, Suheyl and Gholami, Yadollah, “Al-Azhar”, in : Encyclopaedia Islamica, Editors-in-Chief : Wilferd Madelung and, Farhad Daftary. Consulted online on 16 April 2017 http://dx.doi.org.prext.num.bulac.fr/10.1163/1875-9831_isla_COM_0324 First published online : 2008. First print edition : ISBN : 978-90-04-16860-2, 20080710, 978-90-04-17859-5, 20091123, 9789004191655, 20110912 
- Encyclopédie Larousse : “al-Azhar ou al-Djami al-Azhar”
- Qantara : « Mosquée Al-Azhar ». http://www.qantara-med.org/qantara4/public/show_document.php?do_id=1067 
- Denise Ammoun, « Al-Azhar, mosquée et université à la fois », La Croix, 27 avril 2012.
- Naïma Bouras et Laura Garrec, « Al-Azhar : une influence politico-religieuse en Egypte », Moyen-Orient n°34, avril-juin 2017.
- « Egypte : le Vatican et al-Azhar renouent leurs liens », RFI, 24 février 2017.
- « Le pape et le grand imam d’Al-Azhar, haute autorité sunnite, se sont rencontrés au Vatican », Le Monde, 23 mai 2016.
- Anne-Bénédicte Hoffner, « Al-Azhar hésite encore sur la manière de répondre aux courants musulmans fondamentalistes », La Croix, 27 février 2017.
- Anne-Bénédicte Hoffner, « Oussama Nabil : « Al-Azhar veut contrer la pensée de Daesh » », La Croix, 18 janvier 2016.
- Samuel Bleynie, « Comment le grand imam d’Al Azhar voit l’Occident », La Croix, 10 juin 2015.
- Anne-Bénédicte Hoffner, « Ahmed Al Tayeb, grand imam d’une institution fragilisée », La Croix, 25 mai 2016.
- « Le grand imam d’Al-Azhar appelle à « tuer et crucifier » les « terroristes » de l’EI », France24, 4 février 2015.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire